La richesse produite dans le monde n'a jamais été répartie en un si petit nombre de mains. Ces dernières années, les plus grandes entreprises de l'industrie ou de la finance n'ont eu de cesse de fusionner pour former des entités plus grosses. Aujourd'hui 700 entreprises contrôlent, par la détention d'actions et le jeu des filiales, 80% de la valeur ajoutée mondiale, c'est à dire 80% du total des gains de toutes les entreprises. Celles qui ont le plus de poids sont les plus grandes banques situées aux États-Unis, en Angleterre, en France et en Allemagne. C'est notamment à ces banques que des États du monde entier, pauvres ou riches, assurent une rente tous les ans en leur versant des dizaines de milliards de dollars ou d'euros pour payer les intérêts de leur dette.
Augmenter les salaires, empêcher les licenciements, répartir le travail entre tous ; cela commande de se heurter et combattre ces grands actionnaires. Ces grands bourgeois ne représentent qu'une minuscule minorité de la population mais ils tiennent les rênes de l'économie capitaliste qui sert leurs profits au détriment des conditions d'existence de l'écrasante majorité de la population mondiale.
Il faudra bien renverser le système capitaliste (ce qui signifie virer les Arnault, les Bettencourt, ces rentiers multimilliardaires qui possèdent les grands groupes) et réorganiser la production afin que son rôle soit d'assouvir les besoins de toute la population et non d'enrichir quelques individus.