Après des mois d'insoutenable suspens, Nicolas Sarkozy a annoncé ses intentions pour la présidentielle de 2017. Au sein de la classe politique, nombreux sont ceux qui se positionnent pour les élections présidentielles... qui auront lieu dans presque trois ans. Au PS, on se prépare à sauver les meubles. À l'UMP, tous rivalisent d'ambitions personnelles. Le FN n'est pas en reste et compte bien être présent au second tour des élections.

Pendant ce cirque, les attaques se poursuivent : baisse des salaires des travailleurs, gel et diminutions des prestations sociales, augmentation de la TVA de 19,6% à 20% (dont le poids est principalement supporté par les classes populaires), précarisation des contrats de travail, report de l'âge à la retraite à 67 ans (et non plus 65 ans comme cela avait été institué par la réforme de 2010), privatisation des services publics, augmentation de leurs tarifs (le prix du timbre va par exemple augmenter de 5 à 10 centimes en moyenne en 2015).

Ce n'est pourtant pas suffisant pour Pierre Gattaz, le dirigeant du syndicat patronal, le Medef, qui réclame désormais la création d'un SMIC jeune, officiellement pour favoriser l'insertion des jeunes sur le marché de l'emploi, comme si cela le préoccupait. C'est qu'en réalité il s'agit surtout d'un moyen pour faire baisser l'ensemble des salaires, ce qui appauvrit par ailleurs davantage les étudiants salariés.