Il y a dix ans, en 2006 avait lieu le mouvement contre le projet de loi « égalité des chances ».
Derrière ce nom se cachait un projet visant à développer la flexibilité et la précarité du travail, notamment pour les jeunes. Symbole de cette volonté, le Contrat Première Embauche (CPE) destiné aux jeunes de moins de 26 ans autorisait le licenciement sans motif pendant les deux premières années du contrat. Cette mesure officialisait la précarité pour les jeunes et plus largement pour l’ensemble des travailleurs.
Le refus de cette loi a déclenché un mouvement social, démarré en février 2006. Il a pris une ampleur telle que des millions de personnes se sont retrouvées dans les rues pour protester contre une société qui ne leur offrait aucun avenir.
Cette lutte a regroupé des jeunes, lycéens étudiants mais aussi plus largement les salariés. Cette conjonction de jeunes et de travailleurs refusant la précarité et l’exploitation a fait plier le gouvernement de droite de l’époque. Celui-ci a été obligé de retirer sa mesure.
Aujourd’hui vu les effets dévastateurs de la crise avec le chômage, la précarité, nous avons encore plus besoin qu’il y a dix ans de lutter tous ensemble. Ce système ne nous offre aucun avenir. A nous de le dégager définitivement !