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  • : Révolution ! est le bulletin jeunes de la Fraction l'Étincelle. Il est diffusé dans plusieurs lycées ou facultés en région parisienne et en province.
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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:58

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:56

Les riches et les profits d’abord !

La décision de Bernard Arnault, patron de LVMH, de prendre la nationalité belge, a suscité un tollé dans les médias français. Il ne s’agit pourtant que d’un exemple d’une pratique commune, qui consiste pour les riches à payer le moins d’impôts possible en allant nicher leur fortune dans des paradis fiscaux. L’annonce de François Hollande sur la taxation à 75% des plus hauts revenus fait simplement ressortir un phénomène déjà existant. En effet, selon une étude publiée sur le site du Guardian, à l’échelle internationale, les actifs financiers de particuliers dissimulés dans les paradis fiscaux atteindraient jusqu’à 26 000 milliards d'euros, soit dix fois le PIB annuel de la France. Le patron de LVMH n’est donc pas le premier à saisir la bouée de l’évasion fiscale. On a du mal à plaindre ce pauvre riche, dont le groupe a publié un résultat net de 1,681 milliards d’euros pour le premier semestre 2012 (soit une hausse de 28%).

Le prétendu « travail » des riches

Leur fortune, les riches entrepreneurs ne la tirent pas d’un quelconque mérite, mais du travail des autres, et des aides de l’État. L’exemple de Bernard Arnault est éloquent. Dans les années 1980, le gouvernement avait injecté un milliard de francs de subventions dans l’industrie textile du Nord, alors en faillite. L’État a ainsi conservé 21 000 emplois et les marques de prestige (Christian Dior, Conforama, Peaudouce, Le Bon Marché, etc.). Bernard Arnault a ensuite racheté pour un franc symbolique ce conglomérat, affirmant au gouvernement qu’il allait assurer « la pérennité de l’entreprise et l’essentiel des emplois ». Un joli cadeau du gouvernement qui a fait la fortune d’un riche.

 

Les riches…et les autres

Si les riches tirent leur fortune du travail des autres et des cadeaux de l’État qui les sert, ils n’ont que faire des problèmes des travailleurs. Le candidat à l’élection présidentielle américaine Mitt Romney, filmé à son insu, révèle ces considérations sans pudeur. C’est en ces termes qu’il parle de « 47% des Américains » : « ils se prennent pour des victimes, ils pensent que le gouvernement a l’obligation de s’occuper d’eux, ils pensent avoir droit à une couverture maladie, à être nourris, logés, et à tout le reste. Ils pensent que c’est un droit. » Et bien oui, tout cela devrait être un droit. Seulement le Droit est l’apanage d’États au service des riches entrepreneurs et actionnaires.

La solution nous appartient. Les riches n’ont aucune utilité sociale; les richesses, ce sont les travailleurs qui les produisent. Exproprier les riches, partager les richesses et partager le travail entre tous, voilà qui permettrait de refonder une société sur des bases justes.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:56

En Bretagne, le patronat et la justice marchent main dans la main ! Le 17 septembre, le Télégramme mettait en lumière la complicité qui unit sept des quatorze juges consulaires du tribunal de commerce de Quimper avec le patron du volailler Doux. 

Ce dernier souhaite se séparer de sa filière « Doux frais » présentée comme déficitaire ; en sacrifiant au passage quelques 1700 emplois ! Le Tribunal a rejeté un projet de reprise globale de l’entreprise, avec cette filière. À la place, c’est la liquidation de cette dernière et le plan de continuation proposé par Charles Doux qui ont été acceptés. Ce plan sacrifie donc plus d’un millier d’emplois et permet l’entrée de la banque Barclays dans le capital de l’entreprise.

Et qu’apprend-t-on ? Parmi les sept juges soupçonnés, on compte un dirigeant des services juridiques du groupe Doux et un cogérant d’un cabinet d’expertise-comptable en lien direct avec le volailler. Les cinq autres sont en relation avec Charles Doux. Fait révélateur : c’est la même classe sociale, la bourgeoisie, qui met à la porte les salariés au nom du profit, et qui compose les institutions juridiques. Dans cette partie d’échecs, les patrons placent leurs pions en fonction de leurs intérêts. Là sont les ennemis des travailleurs, les tours à faire tomber pour en finir avec cette parodie de démocratie et de justice indépendante.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:55

La sortie du nouvel iPhone 5 a fait grand bruit dans les médias. Par contre on a  peu ou pas évoqué les conditions dans lesquelles ceux-ci sont assemblés. 

Un journaliste chinois a essayé d’en savoir plus. Il s’est fait embaucher dans l’usine de Foxconn (20 000 employés), sous-traitant d’Apple, qui fabrique ces téléphones. Cette usine a fait parler d’elle en 2010 quand une série de suicides s’y est produit. La seule réponse de la direction a été d’installer des barreaux aux fenêtres des chambres pour empêcher les salariés de sauter dans le vide.

Les travailleurs ont une formation sommaire. Les chefs disent aux salariés qu’ils n’ont qu’une chose à faire : obéir. Ils sont logés dans des dortoirs minuscules qui puent les déchets et la sueur. Ils doivent travailler six jours sur sept, dix heures par jour, sans compter les heures supplémentaires payées moins de 2 euros de l’heure. 

Les opérations faites par les salariés à chaque étape de la fabrication doivent être faites en trois secondes. Ce sont ces salaires de misère et ces conditions de travail qui incitent les groupes capitalistes à s’installer en Chine. 

Mais ceux-ci pourraient avoir des surprises. Déjà l’usine de Foxconn avait été le théâtre d’une grève l’année dernière. D’autres usines, dans la sidérurgie, et d’autres secteurs (Honda) ont également fait grève pour obtenir les droits les plus élémentaires en termes de salaires et d’emploi. Ces luttes restent éparpillées mais réussissent à faire reculer le patronat. Mais si la classe ouvrière chinoise dans son ensemble se réveillait alors c’est le monde capitaliste qui tremblerait sur ses fondations.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 09:46

Le rapport de l’expert gouvernemental sur PSA, du dénommé monsieur Sartorius, est tombé la semaine dernière. La direction de PSA peut jubiler : son plan massif de réduction de 8 000 postes vient d’être entériné par l’expert : « la nécessité, dans son principe, d’un plan de réduction des effectifs n’est malheureusement pas contestable » a-t-il déclaré.

Mais de l’aveu même de ce rapport, «  Le groupe PSA a distribué des dividendes pour un montant total de 2,8 milliards d’euros ». Les voilà les prétendues difficultés financières de PSA !

Le gouvernement entérine les licenciements massifs…
Côté gouvernement, ce qui était « inacceptable » pour François Hollande en juillet est désormais devenu « normal ». Arnaud Montebourg, qui avait fait semblant de gronder PSA, juge aujourd’hui que « des mesures de redressement sont indispensables ».

Ce n’est pas pour rien que tous les travailleurs ont aujourd’hui les yeux fixés sur le sort des ouvriers de PSA. Nous sommes tous dans le même bain.

Car ces licenciements et fermetures à PSA, Fralib, Air France, Sanofi, Doux et tous les autres ne sont que les premiers volets d’une attaque générale contre les travailleurs que le patronat prépare avec l’aide active du gouvernement.

… et voudrait faire avaler le chantage patronal par des négociations
Une attaque que le gouvernement voudrait « négocier », et qu’il qualifie de « réforme du marché du travail ». Traduire : la flexibilité, la baisse des salaires et la précarité pour les salariés, et de nouvelles dérogations au droit du travail, de nouvelles subventions et protections pour les grands patrons voulant se tailler une meilleure part de gâteau dans la concurrence internationale.

Et cette réforme au bénéfice des multinationales française, prend le nom de ce que les patrons et le gouvernement baptisent « accords compétitivité-emploi ». De quoi s’agit-il ?

Le ministère du travail vient d’amorcer vendredi un long cycle de négociations avec les confédérations syndicales, « pour une meilleure sécurisation de l’emploi », dit-il, présenté comme un « accord gagnant/gagnant ». Doublement gagnant pour le patronat, oui, et doublement perdant pour les travailleurs.

L’exemple de Sevelnord
Car le prototype de ce type d’accords, salué par le patronat de la métallurgie, est celui qui a été signé en juillet dernier à Sevelnord – une entreprise qui est désormais propriété du seul groupe PSA (encore lui) – par tous les syndicats sauf la CGT.

Au menu de l’accord Sevelnord : gel des salaires sur au moins 2 ans ; perte de 4 jours de RTT ; un temps de rattrapage obligatoire « si la production journalière n’est pas atteinte » ; mobilité interne devenue « prérogative de l’employeur » et donc imposée, avec possibilité de mutation vers un poste de qualification inférieure ; mobilité externe dans le groupe PSA ou dans d’autres entreprises, etc.

Objectif de la direction : gagner 1000 € par véhicule produit, et supprimer près de 1000 postes selon les calculs de la CGT. Voilà l’accord prototype que le gouvernement voudrait « négocier », et donc faire accepter aux syndicats complaisants en agitant le chantage à l’emploi.

La rentrée sociale, c’est maintenant
C’est cela que les travailleurs doivent refuser en préparant une riposte d’ensemble. C’est ce refus que les salariés de l’automobile et d’ailleurs préparent à l’occasion :

  • du rassemblement des salariés de PSA le 29 septembre à Aulnay-sous-Bois,
  • de la montée à Paris le même jour des ouvriers de Ford Blanquefort,
  • du rassemblement le 9 octobre au salon de l’automobile à Paris,
  • et des manifestations nationales, également le 9 octobre, contre l’austérité avec des salariés de bien d’autres entreprises.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:51

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:36

Sourires bronzés devant les caméras et annonces en série : c’est la rentrée pour le gouvernement du Parti Socialiste et de ses alliés. La méthode Hollande s’est précisée pendant l’été : un mélange de démagogie sécuritaire anti-Roms, de câlinothérapie à l’égard des patrons suivie de réelles attaques contre les salariés...

Celui qui n’aimait pas les riches
François Hollande s’était fait remarquer il y a quelques mois en déclarant : « Je n’aime pas les riches ». Il fallait bien paraître « de gauche »... avant de devenir président. Mais à présent, alors que les plus grands patrons (PSA, Carrefour, Sanofi etc.), mènent une véritable guerre contre les travailleurs et multiplient les licenciements, Hollande et ses ministres leur servent la soupe... et le caviar.

Arnaud Montebourg, après avoir condamné (mais ce n’étaient, là encore, que des mots) le plan de licenciement de 8 000 salariés chez PSA, se range du côté de la famille Peugeot en appelant les syndicats de PSA à la « responsabilité ». Autrement dit : les salariés devraient accepter leur sort et se laisser mettre au chômage par des patrons riches à millions !

Des « emplois d’avenir » qui ne font pas rêver
Le candidat Hollande avait fait des jeunes sa priorité. Alors que ceux-ci sont les plus touchés par le chômage, le gouvernement sort de son chapeau 150 000 « emplois d’avenir ». Ces contrats à temps partiel, payés au Smic et d’une durée de un à trois ans sont censés répondre au problème... des 634 mille jeunes qui sont au chômage. Une réponse qui ressemble en fait à un nouveau cadeau fait aux riches puisque 75% des revenus seront payés... par l’État, ce qui fait de ces jeunes salariés, une main d’œuvre quasi gratuite pour le plus grand profit des patrons !

Il y aurait pourtant de quoi créer des centaines de milliers d’emplois utiles dans cette société, avec un vrai salaire et sans précarité. À condition d’y mettre les moyens que l’État consacre actuellement au patronat.

Notre rentrée : la mobilisation !
Dans les lycées, sur les campus, dans les entreprises, il faudra faire entendre notre voix, pour imposer les seules mesures qui nous permettront de faire face à l’urgence sociale : de vrais emplois pour tous, l’augmentation des salaires et l’interdiction des licenciements. Et c’est tous ensemble qu’on y parviendra !

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:35

À propos de l'expulsion des Roms, lors du précédent quinquennat, François Hollande avait déclaré: "On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d'un endroit sans solution".
Encore une promesse de campagne qui s'évanouit comme une ombre ! Et avec elle, l'idée reçue que la gauche au pouvoir ne mènerait pas le genre de politique sécuritaire et raciste qu'on a connue sous l'ère Sarkozy. Depuis cette été, la chasse aux Roms a repris de plus belle. Les évacuations forcées de campements se multiplient partout en France, bien entendu sans que rien ne soit fait pour permettre le relogement de ces familles.
Le nouveau ministre de l'intérieur, Manuel Valls, continue donc la politique de Sarkozy, car si le vocabulaire de Valls est (à peine) plus châtié que celui de l'ancien président, les méthodes policières sont restées les mêmes. Ce sont toujours les mêmes thématiques qui occupent le devant de la scène ; il s'agit toujours de trouver pour les gouvernants des boucs émissaires afin de faire oublier les coups portés a l'ensemble de la population. C'est à nous, les jeunes et les travailleurs, de démontrer par nos luttes contre ceux qui licencient en masse et leurs laquets ministériels, que nous ne nous trompons pas d'ennemis !

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:32

Partout en Europe, le nombre de chômeurs grimpe, voire explose. En Grèce et en Espagne, les plans d'austérité ont écarté du travail 25% des actifs ; en France, la barre des 3 millions de chômeurs vient d'être franchie. Les demandeurs d'emploi ont beau réclamer du travail, toutes les portes leur sont fermées ! Les femmes et les jeunes sont les premiers touchés par ce fléau. Un quart des 15-25 ans sont contraints de pointer à l'ANPE. Pour survivre et dans l'espoir que cela débouche sur un emploi stable, ils accumulent les contrats précaires, souvent à temps partiel, et les stages sous-payés.
Pendant ce temps, pour ceux qui conservent leur boulot, les conditions de travail et de vie se dégradent ; en témoignent les accidents du travail et les maladies professionnelles qui augmentent. L'objectif des patrons n'est pas dissimulé : produire toujours plus avec toujours moins de salariés.
Le système capitaliste marche sur la tête. Des millions de travailleurs sont inemployés alors que d'autres se tuent à la tâche. Une solution de bon sens serait de répartir le travail entre tous. Mais cela contrarie la logique du profit qui permet à une infime minorité d'accaparer les richesses produites par l'écrasante majorité de la population.
A nous de renverser cette petite minorité et de réorganiser l'ensemble de l'économie pour la mettre au service des besoins de ceux qui créent les richesses, c'est-à-dire l'immense majorité de la population.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:31

Le 16 août, la police sud-africaine a ouvert le feu sur les grévistes des mines de Marikana, faisant 34 morts et des dizaines de blessés. 270 survivants ont ensuite été inculpés en vertu d’une loi antiémeute datant de 1956 – c’est à dire d’avant la fin de l’apartheid – qui les tient responsables du meurtre de leurs camarades. Aucun policier n’a été mis en examen bien qu’une vidéo montre le caractère abject de la tuerie. Selon un rapport public de 2006, les 28 000 mineurs travaillent dans des conditions extrêmes : 9h par jour, 6 jours par semaine ; ils vivent dans des bidonvilles et souffrent régulièrement de maladies dues au travail comme la tuberculose.
Lonmin, l’entreprise propriétaire du site d’extraction de platine, est le 3ème groupe minier du monde. Jusqu’en 2011 le groupe a engrangé des profits records suite au boom des matières premières de 2008. Pourtant Lonmin a refusé toute négociation, même après le massacre du 16 août. Les mineurs demandent un doublement de leur salaire mais la direction des mines préfère répondre qu’aucun accord ne sera passé avant la reprise du travail. Cet épisode sanglant montre la complicité des pouvoirs publics et des firmes dans l’exploitation des travailleurs comme dans la répression des luttes.
Que ce soit ici ou là-bas, le capital ne respecte pour limites que celles imposées par les travailleurs… D'ailleurs, le rapport de force pourrait bien s'inverser : le 31 août, les 12 000 employés de la mine d’or voisine se sont aussi mis en grève…

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