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  • : Révolution ! est le bulletin jeunes de la Fraction l'Étincelle. Il est diffusé dans plusieurs lycées ou facultés en région parisienne et en province.
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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 01:40
L’Europe et les USA couvrent les crimes du régime turc

Dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière syrienne, plusieurs villes kurdes subissent les bombardements et les attaques de l’armée turque depuis plusieurs mois.

La semaine dernière, Erdogan (le chef du régime turc) et son armée ont franchi un pas supplémentaire à en utilisant des armes chimiques contre la population civile, tuant 60 civils.

Depuis l’été dernier le régime turc mène une guerre sanglante contre la population kurde. Ayant fait de la Turquie un allié de poids dans la lutte contre Daech, les grandes puissances laissent le feu vert à Erdogan pour mener sa lutte anti-terroriste et passent sous silence les crimes de l’armée turque.

Guerre contre la minorité kurde

La population kurde, minoritaire en Turquie et majoritaire dans le Sud-Est du pays, est persécutée par le régime turc depuis des décennies.

Ces dernières années, la Turquie est agitée par des vagues de contestation sociale et par les guerres voisines en Syrie et en Irak. Erdogan a brandi la menace du chaos pour s’imposer comme le gardien de l’ordre. Un chaos qu’il provoque et qu’il entretient en dénonçant régulièrement les kurdes comme la menace intérieure qu’il faut éliminer.

Complicité des grandes puissances

Pour s’assurer un allié dans leur politique de contrôle du Moyen-Orient, les pays de l’Union européenne et les Etats-Unis cautionnent la politique du dictateur Erdogan. Depuis l’été 2015, la Turquie permet aux armées américaines d’utiliser sa base aérienne d’Incirlik. Avec l’Union européenne c’est un marchandage cynique qui a lieu en ce moment pour que le régime d’Erdogan empêche les réfugiés de guerre de rejoindre l’Europe.

A Paris, la semaine dernière, la police a matraqué et arrêté plusieurs dizaines de manifestants qui dénonçaient cette guerre de la terreur. En Turquie la répression est encore bien pire. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ces crimes dont le gouvernement Hollande est complice.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 01:01
Ceux qui nous dirigent… dans le mur

Les caméras étant reparties, il ne reste plus qu'à démonter la scène. La cour suprême vient de geler les engagements des États-Unis à la COP21. Des Etats et des entreprises contestent en justice les mesures environnementales, trop coûteuses pour l'industrie.

Ce choix de la rentabilité plutôt que la sécurité et la santé donne pourtant en ce moment une démonstration de ses conséquences. Depuis près de quatre mois, une gigantesque fuite causée par l'explosion d'un puits de gaz, déverse dans le ciel de Californie près de 50 tonnes de méthane par heure, autant que 2,3 millions de voitures. La pollution est telle que deux écoles et des centaines d'entreprises de la zone ont dû fermer jusqu'à nouvel ordre. Maux de têtes et saignements se développent déjà mais c'est sur le long terme que le potentiel de réchauffement climatique et les effets cancérigènes de ces gaz se feront ressentir.

Cette fuite avait pourtant déjà été repérée quand elle était encore petite... en 1992. Mais comme tant d'autres, comme elle ne faisait pas perdre trop de gaz, la compagnie exploitante SoCal Gas préférait économiser les coûts d'entretien. Pareil pour une valve de sécurité, qui aurait pu boucher la fuite immédiatement, non remplacée depuis 1979 ! Grâce à ces économies, l'entreprise peut afficher 100 millions de dollars de profits annuels.

Tant que le capitalisme existera, les profits passeront devant l'environnement et la santé publique. Pour réduire la pollution, encore faut-il s'en donner les moyens, c'est-à-dire les prendre à leurs propriétaires-pollueurs.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 00:51
Non à l’Etat policier !

L’Assemblée nationale a voté le projet de réforme constitutionnelle qui prévoit l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution et l’élargissement de la déchéance de nationalité sur des critères flous. De plus, des lois viennent renforcer le pouvoir des flics, notamment le droit d’utiliser leurs armes plus facilement.

Le gouvernement agite la menace terroriste pour justifier ce tournant sécuritaire. Pourtant peut-on croire que la déchéance de nationalité ou les solutions policières nous protégeront de quelques fous de Dieu qui voudront se faire sauter dans un lieu public ? La preuve que non : sur les 3340 perquisitions à domicile dans le cadre de l’état d’urgence, seules cinq procédures ont été saisies par le pôle antiterroriste du parquet de Paris.

En réalité, le projet servira avant tout contre les contestations sociales face à la politique de ce gouvernement comme nous l’ont déjà montré les assignations à résidence des militants écologistes au moment de la COP 21.

La déchéance de nationalité est, quant à elle, un enfumage pour flatter l’électorat du FN. Derrière ces mesures, ce sont nos libertés qui sont menacées. Donner plus de pouvoir à la police, c’est faciliter la répression des manifestations, la condamnation de militants ou même de salariés qui luttent pour leur emploi à l’instar des syndicalistes de Goodyear.

On a toutes les raisons pour ne pas accepter cette dérive vers un Etat policier.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 00:45
Dix ans après le mouvement contre le CPE, remettons ça !

Il y a dix ans, en 2006 avait lieu le mouvement contre le projet de loi « égalité des chances ».

Derrière ce nom se cachait un projet visant à développer la flexibilité et la précarité du travail, notamment pour les jeunes. Symbole de cette volonté, le Contrat Première Embauche (CPE) destiné aux jeunes de moins de 26 ans autorisait le licenciement sans motif pendant les deux premières années du contrat. Cette mesure officialisait la précarité pour les jeunes et plus largement pour l’ensemble des travailleurs.

Le refus de cette loi a déclenché un mouvement social, démarré en février 2006. Il a pris une ampleur telle que des millions de personnes se sont retrouvées dans les rues pour protester contre une société qui ne leur offrait aucun avenir.

Cette lutte a regroupé des jeunes, lycéens étudiants mais aussi plus largement les salariés. Cette conjonction de jeunes et de travailleurs refusant la précarité et l’exploitation a fait plier le gouvernement de droite de l’époque. Celui-ci a été obligé de retirer sa mesure.

Aujourd’hui vu les effets dévastateurs de la crise avec le chômage, la précarité, nous avons encore plus besoin qu’il y a dix ans de lutter tous ensemble. Ce système ne nous offre aucun avenir. A nous de le dégager définitivement !

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 01:14
Tribunaux et gouvernement, aussi injustes que le système qu’ils défendent !

Vous avez dit « justice » ?

Le 12 janvier, la justice condamnait 8 anciens salariés de Goodyear à 9 mois de prison ferme pour avoir retenu des cadres de leur entreprise pendant 30 heures au moment où la direction avait annoncé la fermeture de leur usine envoyant 1170 ouvriers au chômage. Trois jours plus tard, à Bobigny, cette même « justice » acquittait un policier qui avait tué un jeune Amine Bentounsi, d’une balle dans le dos. Le même jour, un Britannique engagé auprès des réfugiés, était condamné à 1000 euros d’amende avec sursis pour avoir essayer de faire passer en Angleterre une fillette de 4 ans, à la demande de son père Afghan prisonnier dans la jungle de Calais.

Leur légalité, notre légitimité

Dans cette société capitaliste, les patrons ont tout à fait le droit de jeter par milliers des salariés au chômage quand ils se sont pendant des années enrichis sur le dos des travailleurs et que l’entreprise fait des profits mirobolants comme Goodyear qui fait 2,3 milliards d’euros de profits pour la seule année 2014… Pendant ce temps, l’Etat parque tout à fait légalement plusieurs milliers de migrants dans des conditions indignes mais condamne ceux qui cherchent à leur porter secours.

Loin de défendre « l’intérêt général » de tous, l’appareil d’Etat avec sa justice et sa police, défend surtout l’ordre social, profondément inégalitaire, où les plus pauvres n’ont souvent le droit que de se faire exploiter et de se taire.

Contre l’état d’urgence et leurs manœuvres racistes !

Samedi dernier, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour s’opposer à l’état d’urgence qui n’a pas grand chose à voir avec la lutte contre le terrorisme. Avec plus des 3000 perquisitions effectuées, seules 5 procédures visant un danger terroriste ont été lancées et la déchéance de la nationalité n’aura aucun effet pour lutter contre le terrorisme. Hollande et son gouvernement veulent se donner une posture de sauveur, mais la seule chose qu’ils cherchent à sauver, c’est leur poste en courant après les mesures d’extrême-droite !

Alors oui, s’il y a bien une urgence, c’est de contester la politique du gouvernement et la société capitaliste qu’il défend.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:42
Le capitalisme pour les 1%

Les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus nombreux à devoir se contenter des miettes. Voilà en une phrase la conclusion du rapport publié par OXFAM sur l'observation des inégalités dans le monde. Le 1 % le plus riche se partage autant de richesse que les 99 % restant. Pour le formuler différemment, c'est aussi les 62 individus les plus riches (Bill Gates et compagnie) qui possèdent autant que la moitié de l'humanité la plus pauvre…

Des statistiques révoltantes qui donnent envie d'aller réquisitionner ces richards pour partager leurs biens acquis sur le dos de la misère du monde. Il y a quelques années le mouvement « occupy » qui s'installaient sur les places des grandes villes américaines, disaient en substance « nous sommes les 99 % » ras-le-bol d'être dirigés par ces 1 %! Et il faudra bien une révolution de ces 99 % pour mettre un terme à un système qui marche sur la tête.

A nous d'inverser la vapeur, de transformer ce monde pour que l'on y travaille pour nos besoins et non plus pour les profits de quelques uns. Ce monde à gagner, c'est le socialisme !

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:14
Petit sommet entre amis… meurtriers

Une nouvelle conférence prétendument pour la paix en Syrie a commencé ce week-end à Genève.

A en voir les participants, il ne manque que Daech ou presque pour que tous les assassins du peuple syrien soient présents. Le dictateur Assad est ainsi redevenu un partenaire tout à fait crédible pour les puissances occidentales. Assad, le dictateur qui a plongé la Syrie dans la guerre civile pour s'accrocher à son siège présidentiel. Celui-là même qui assiège la population syrienne en ne laissant même pas passer les vivres. Mais qu'importe, Assad a regagné sa place aux négociations maintenant que l'ennemi numéro 1 est Daech !

C'est vrai qu'Assad a à qui parler en face : que ce soient les Russes, les Américains ou les Français, ils savent s'y faire pour ensevelir la Syrie sous les bombes. Loin d'éradiquer le terrorisme comme ils le proclament, ces bombes n'ont pour effet que de tuer encore plus, de rajouter du chaos au chaos et de jeter dans les bras de Daech de nouveaux combattants.

C’est à ne rien y comprendre si on écoute leurs belles paroles : « liberté », « paix », « démocratie »... Mais en réalité, ces puissances n'ont rien à faire du sort du peuple syrien. Ce qui les intéresse, c'est de reprendre le contrôle sur le pays pour leurs propres intérêts économiques et géopolitiques. Un autre qui se réjouit, c'est Dassault, le vendeur de Rafales. En effet, conséquence entre autres du conflit syrien, les ventes d'armes de la France ont atteint le montant historique de 16 milliards d'euros en 2015 !

Bref, ce ne sont pas les amis du peuple syrien qui se réunissent à Genève...

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:03
Tunisie : la révolte des jeunes et des travailleurs, c’est reparti !

Il y a 5 ans, un jeune chômeur tunisien se suicidait par désespoir après que la police lui ait confisqué son seul gagne-pain : son étalage de quelques fruits et légumes. Des milliers, puis des dizaines de milliers de travailleurs et de pauvres s'étaient alors reconnus en lui et avaient laissé éclater leur colère.

C'était le début de la révolution tunisienne qui devint ensuite, en faisant boule de neige, la vague des révolutions arabes. Tous les privilégiés avaient eu très peur et c'est à grande peine que, main dans la main, démocrates en cravate et islamistes firent tout pour freiner et éteindre la révolte, en alternant de vaines promesses et la matraque contre ceux qui exprimaient trop de combativité. Mais il faut croire que ces tentatives ne suffisent pas à bâillonner définitivement les travailleurs tunisiens, car une nouvelle vague de mobilisations a commencé ces dernières semaines.

Le décès d’un jeune chômeur à Kasserine dans le sud de la Tunisie, une des régions les plus touchées par la misère, a déclenché une nouvelle série de manifestations regroupant plusieurs centaines de jeunes prêts à s’affronter avec la police pour réclamer le droit au travail et à la dignité. Le mouvement s’est rapidement étendu à d’autres régions. Comment expliquer cela ? Tout simplement parce que cinq ans après la chute de Ben Ali, rien n’a véritablement changé pour les classes populaires tunisiennes qui subissent toujours le chômage, la précarité et des conditions de vie misérables. Et il semblerait bien que la détermination des jeunes à y mettre fin n'ait pas changé non plus.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:00
Une urgence : réquisition des logements vides ! *

• 900 000 personnes sans logement

• 3,8 millions de mal logés

• 2,6 millions de logements vide

* La réquisition de logement vide est autorisée depuis 1945... mais jamais appliquée !

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 14:08
À bas l'état d'urgence !

Au nom de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement a restreint les libertés et imposé l’état d’urgence depuis 2 mois : présence policière et militaire partout, 3000 perquisitions administratives, 400 assignations à résidence... dont plusieurs dizaines de militants écologistes! Des manifestations contre les licenciements ou pour le climat ont également été interdites.

Non à l'état policier

Voté pour 3 mois, l'état d'urgence finit le 26 février. Le gouvernement veut le poursuivre, en modifiant la Constitution. Il serait décrété en cas « de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ». Cette définition très vague et large va bien au-delà du seul terrorisme. Même des députés de droite disent craindre pour les libertés...

La réforme pénale devrait augmenter considérablement les pouvoirs donnés à la police : perquisitions de nuit y compris des logements, fouille des bagages et voitures, contrôle d’identité sur la décision des seuls préfets, extension des possibilités pour les policiers et gendarmes de faire usage de leur arme...

Non à la déchéance de nationalité

La seconde modification de la Constitution concerne la déchéance de la nationalité. Cette mesure jusqu’alors portée par la droite et de l’extrême- droite, est reprise par Hollande et Valls.

Elle ne sert à rien contre des terroristes qui s'en moquent. Mais elle créerait deux catégories de citoyens, ceux qui le seraient vraiment et ceux qui ne le seraient pas complètement parce que leurs parents ou grands-parents n’étaient pas français. Alors que notre société est déjà minée par le racisme, le gouvernement encourage ainsi les discriminations et les violences contre les migrants et toutes celles et ceux qui sont désignés comme étrangers.

Toutes et tous dans la rue samedi 30 janvier !

Entre début février et début avril, le gouvernement veut faire adopter ces deux textes. Nous avons quelques semaines pour l'en empêcher par la mobilisation la plus massive possible.

Une première journée nationale de manifestation aura
lieu le 30 janvier dans toutes les villes à l’appel de nombreuses organisations. Pour faire reculer le gouvernement, il faudra qu'elle soit le point de départ d'une vaste campagne dans les entreprises, comme dans les facs et les lycées, contre l'état policier, pour nos libertés.

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